L’Orchestre symphonique de la Monnaie, transformé en profondeur par Gerard Mortier dans les années 1980, a montré à maintes reprises sa polyvalence et son excellence tant en concert que dans la fosse du Théâtre Royal de la Monnaie. Sous la baguette des directeurs musicaux Sir John Pritchard et Sylvain Cambreling, l’orchestre s’est spécialisé dans un vaste répertoire lyrique qui a fait la renommée de la Monnaie. Avec Mozart, Verdi, Berlioz, Janáček et Wagner, mais aussi de compositeurs contemporains tels
que Hans Zender, Philippe Boesmans et Pierre Bartholomée, l’orchestre a relevé de nombreux défis.
L’orchestre s’est développé par la suite sous la direction musicale d’Antonio Pappano (1992-2002), de Kazushi Ono (2002-2008) puis de Ludovic Morlot (2012-2014) dans un répertoire varié incluant Britten, Chostakovich, Moussorgski, Wagner, Verdi, Strauss, Janáček ainsi que les créations mondiales de Salvatore Sciarrino, Philippe Boesmans, Benoît Mernier et Kris Defoort.
Au cours des dernières saisons, sous la direction de chefs de différentes générations, allant de chefs confirmés ou en devenir, tels que Alain Altinoglu, Paul Daniel, Patrick Davin, Ádám Fischer, Hartmut Haenchen, Leo Hussain, Lothar Koenigs, Marc Minkowski, Evelino Pidò, Julian Reynolds, Carlo Rizzi ou Jérémie Rohrer, il a eu l’occasion de faire valoir son excellence en interprétant des œuvres allant de Gluck à Ligeti. Ses interprétations récentes de Passion (Dusapin), Lulu (Berg), La Traviata (Verdi), Die Feldermaus (J. Strauss), Manon Lescaut (Puccini), Lucrezia Borgia (Donizetti), La Dispute (Mernier), Roméo et Juliette (Gounod), La Clemenza di Tito (Mozart), Hamlet (Thomas), Jenůfa (Janáček) et Guillaume Tell (Rossini) ont été saluées par le public et la critique.
En concert, l’orchestre s’est souvent produit dans des œuvres de Beethoven, Brahms, Mendelsohn, Mahler, Mozart, Strauss, Tchaïkovski, ainsi que dans celles de compositeurs du XXe siècle comme Debussy, Dutilleux, Penderecki, Prokofiev, Schoenberg et Zemlinsky.
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